« C’est un moment significatif car à l’heure où les uns s’octroient le droit de parler au nom de tous les jeunes et où d’autres (moins jeunes d’ailleurs) revendiquent le « droit à la paresse », ces 14 lauréats – et même 110 depuis que nous avons créé ce dispositif pionnier en 2015 – prouvent, par leur motivation, que notre jeunesse peut au contraire nourrir beaucoup d’espérance et qu’elle est toujours porteuse de valeurs : celles du travail, de l’engagement civique, du mérite » David Lisnard.
« Voici quelques images de ce moment tellement significatif qui s’est déroulé hier soir en Mairie de Cannes. Il s’agit de la cérémonie de remise de la Bourse communale au permis de conduire.
C’est un moment significatif car à l’heure où les uns s’octroient le droit de parler au nom de tous les jeunes et où d’autres (moins jeunes d’ailleurs) revendiquent le « droit à la paresse », ces 14 lauréats – et même 110 depuis que nous avons créé ce dispositif pionnier en 2015 – prouvent, par leur motivation, que notre jeunesse peut au contraire nourrir beaucoup d’espérance et qu’elle est toujours porteuse de valeurs : celles du travail, de l’engagement civique, du mérite.
C’est précisément dans cet esprit, et donc à l’opposé d’une logique d’assistanat, que j’ai souhaité, dès mon premier mandat, lancer cette bourse communale, selon un principe donnant-donnant et donc responsabilisant et donc vertueux : les lauréats s’engagent à réaliser 70 heures de travaux d’intérêt général et peuvent en contrepartie bénéficier d’une aide municipale pouvant aller jusqu’à 900 euros versés directement à l’auto-école.
Cela répond en outre à un besoin, à une époque où il est de plus en plus difficile – car onéreux – de passer son permis de conduire, ce qui est d’autant plus le cas aujourd’hui avec les effets de l’inflation. Les jeunes acquièrent ainsi par le travail – et donc toutes les valeurs qui en découlent – ce symbole de liberté et d’indépendance que peut représenter le précieux sésame.
Et, bien sûr, cette bourse est toujours attribuée dans le respect de notre stricte orthodoxie financière (baisse de la dette, économie des dépenses de fonctionnement, aucune augmentation d’impôt), et donc au détriment de personne ! » David Lisnard.