Ces nurseries sont très importantes pour les espèces marines : elles jouent un rôle de refuge et favorisent leur développement et leur renouvellement.
« Ces dispositifs, refuges pour la biodiversité, sont extrêmement concrets : ils permettent de protéger les jeunes poissons et crustacés des prédateurs et ainsi favoriser leur développement, puis leur renouvellement. Depuis que nous avons installé ces abris, 56 espèces différentes y ont été observées : loup, rascasse, crevette rose, siphonostome… Il y a 4 ans, c’est dans l’une d’elles qu’était né un mérou royal, espèce rare menacée d’extinction. Ils sont l’une des expressions de notre politique volontariste, pragmatique et innovante en faveur de la protection de la Méditerranée et de la biodiversité, avec les pouvoirs pourtant limités – littéralement limités d’ailleurs, à la bande des 300 mètres, au-delà de laquelle seul l’Etat a autorité – qui sont les nôtres.
« De la multiplication par 4 de la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins grâce à l’implantation de l’écomusée sous-marin – qui sert également de refuge pour la biodiversité – à la préservation de la posidonie, de notre système de pompage des eaux grises et noires au port Canto, qui permet à chaque plaisancier de ne pas les rejeter dans la mer, à nos robots nettoyeurs dans le Vieux-Port, sans oublier la rénovation des réseaux d’assainissement et de pluvial, une station d’épuration ultra performante pour protéger l’environnement, les filets de récupération des déchets aux exutoires des vallons, l’action constante de la police municipale contre l’incivisme et les pollutions, nous mettons en place, depuis 2014, une chaîne d’actions cohérentes, fortes et complémentaires pour protéger notre trésor qu’est la Méditerranée. » David Lisnard.