David Lisnard s’est rendu, vendredi 18 août, dans la Croix-des-Gardes à La Bocca, auprès des équipes mobilisées pour renforcer les opérations de nettoyage et de débroussaillage.
« Nous menons actuellement des opérations, à la fois, de débroussaillage et de nettoyage des caniveaux à grille, des avaloirs et des fossés de bords de voie.
Les fortes chaleurs du moment ne doivent pas, en effet, nous faire oublier le risque inondation car elles peuvent, au contraire, favoriser le développement de violents orages. C’est pour cette raison que, parallèlement au Plan Sécheresse déployé, j’ai demandé aux équipes municipales et intercommunales de renforcer leur vigilance et d’intervenir dans les secteurs les plus à risques, en particulier – comme ici – à Cannes la Bocca. Sur le boulevard du Soleil, plus spécifiquement, sont réalisées des prestations de balayage mécanique (1 fois/semaine), de désherbage des bords de voirie (4 fois/an) et de nettoyage des fossés (2 fois/an), complétées par des opérations plus ponctuelles en cas d’aléas (petits effondrements, orages ou vents importants, etc.).
Ces différentes actions préventives visent à retirer le maximum d’obstacles (feuilles, branches et autres résidus naturels) qui encombreraient l’écoulement des eaux pluviales, en cas de fortes intempéries. Pas moins de 55 000 nettoyages sont ainsi effectués, chaque année, sur les 8 330 avaloirs que comporte notre commune.
Mais il est également crucial, qu’en parallèle, les particuliers procèdent à l’entretien de leurs terrains jouxtant les cours d’eau pour pérenniser l’efficacité de nos interventions. Des courriers de rappel leur sont régulièrement envoyés par l’Agglomération, qui peut éventuellement s’y substituer – procédure inédite en France – en cas de défaillance, dans le cadre des Déclarations d’Intérêt Général (DIG).
Comme je le répète souvent, nous ne pourrons empêcher que des inondations se reproduisent sur notre bassin de vie. Toutefois, c’est par le déploiement d’un programme d’actions concret, méthodique et innovant – mêlant opérations d’aménagement, d’entretien des vallons et de sensibilisation/formation de la population, en particulier au travers des systèmes d’alerte – que nous parviendrons à en réduire l’impact et donc les conséquences humaines et matérielles. » David Lisnard.