Depuis 2014, selon le principe de « rigueur bénéfique » inculqué par David Lisnard, la Mairie de Cannes baisse la dette chaque année, réduit ses dépenses de fonctionnement et parvient à maintenir un haut niveau d’investissement pour le présent et l’avenir de la ville. Une gestion et une trajectoires vertueuses, saluées et reconnues.
« Des finances saines ne sont pas une finalité mais la condition indispensable de la réussite et de la liberté de notre commune. Elles sont un moyen d’agir avec indépendance et efficacité en préservant les générations futures, et d’amortir au présent toutes les contraintes extérieures (nationales, internationales, naturelles) auxquelles nous avons dû et pu faire face ces dernières années. Elles sont aussi un moyen d’améliorer notre qualité de vie et le service quotidien rendu à l’usager, de renforcer l’attractivité et donc la compétitivité de Cannes à l’international. Elles sont enfin un moyen d’aider les personnes qui se trouvent dans des situations précaires, urgentes, sans toutefois tomber dans une logique d’assistanat, dans une ville depuis toujours au taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale. Le tout selon deux fondamentaux : la protection des contribuables et la préservation des intérêts de nos enfants, donc avec une action surtout pas « quoi qu’il en coûte ».
C’est ainsi que nous allons parvenir à baisser, pour la 11ème année consécutive, la dette communale, portant le total de cette diminution vertueuse à -71,5 millions € depuis 2014 ! C’est ainsi que les taux communaux des impôts locaux ne seront pas augmentés. C’est ainsi que nous continuerons d’investir massivement pour Cannes, son présent et son avenir, avec un budget d’équipement (voirie, espaces verts et bâtiments) de 80 millions d’€.
Parmi les grands projets de 2024 figurent la 2ème phase de rénovation du centre de La Bocca, qui n’avait jamais connu un tel niveau d’investissement municipal, avec la création d’un grand jardin public, comprenant 99 arbres, en lieu et place du parking en béton actuel qui sera déplacé et très agrandi sur le même site sous la future halle en bois (qui abritera le marché, un bâtiment administratif, des commerces et un poste de police), parking public dont la capacité sera considérablement augmentée et les tarifs encore baissés (374 places, 3h gratuites le dimanche, 3h gratuites le samedi et 2h gratuites chaque jour en semaine) ; la poursuite du projet de requalification de la Frayère, avec la création des bâtiments Sports et Santé et la rénovation et sécurisation des halls et parties communes des 20 bâtiments LOGIREM ; la création d’un jardin des senteurs et des saveurs sur le toit du marché Forville et la reprise complète du Carreau et du bâtiment du marché ; l’inauguration de la Malmaison, rénovée dans le respect de son identité pour en faire un haut lieu culturel international, en écho avec notre projet global de modernisation de la Croisette dit « La Croisette réinvente sa légende », le lancement des travaux du « projet Budin » pour la jeunesse, de ceux du Moulin Forville, l’amélioration des écoles, etc… Cette liste n’est, bien sûr, pas exhaustive.
Ont aussi été évoqués deux sujets parmi ces délibérations financières : la rénovation de la façade de notre Centre de Formation des Apprentis municipal et l’acquisition de nouveaux logiciels et matériels pour ses étudiants, et la poursuite de la modernisation du crématorium de Cannes, le seul de l’ouest des Alpes-Maritimes, pour la dignité des familles qui affrontent le deuil.
Parmi les autres sujets majeurs abordés, nous avons également voté le renforcement du déploiement de notre politique agricole locale dans la basse vallée de la Siagne – sanctuarisée à cet effet, ce qui a déjà permis l’implantation de 5 agriculteurs et d’une école de maraîchage –, la création d’une nouvelle formation professionnalisante en matière d’écritures de scenarios, dans le cadre de notre projet Cannes On Air, l’organisation de la 9ème édition du Musée Ephémère du Cinéma cet été, qui sera dédiée à Charlie Chaplin et la dénomination de deux espaces publics en hommage à Lino Ventura d’une part, et à notre regretté Jacques Dozol d’autre part, qui s’y connaissait en finances, pour boucler la boucle… » David Lisnard.