« Lutter contre ce fléau est un enjeu majeur. Car le harcèlement scolaire brise des vies, gâche des destins et parfois endeuille des familles. Il n’est plus acceptable que certaines situations soient encore hors-radars. Tout comme il n’est plus acceptable de voir l’enfant harcelé trop souvent contraint de changer d’établissement » David Lisnard.
« Il y a quelques semaines je rencontrais la formidable Nora Tirane Fraisse, mère qui a vécu ce qu’il y a de pire pour un parent.
A travers son association, « Marion la Main Tendue », elle mène des actions de sensibilisation et a ouvert deux maisons pour venir en aide aux familles démunies face au harcèlement scolaire. Son courage et sa proactivité, dans le combat qu’elle mène depuis plus de 10 ans après la perte de sa fille, forcent le respect et l’admiration. De cette rencontre est ressortie une volonté commune d’agir ensemble très rapidement. Nous avançons.
Parallèlement, nous signerons prochainement avec l’Académie de Nice une convention visant à renforcer notre collaboration sous tous ses aspects : par la sensibilisation des agents municipaux (notamment présents sur le périscolaire), la prise en charge des victimes, une prévention forte auprès des enfants et familles. Celle-ci permettra d’accroître encore les actions que nous déployons à Cannes, où l’école communale Marcel Pagnol avait été récompensée pour son projet « Y-EAH, je suis là » et sa participation à la mise en place de « bancs de l’amitié ». Les écoles communales René Goscinny et Vagliano ont depuis rejoint le mouvement.
Par ailleurs, Alexandra Martin, notre Députée, a de nouveau déposé sa Proposition de Loi (qu’elle avait déjà déposée en mars dernier mais qui n’avait pas été examinée par la majorité de l’époque) qui visera notamment à diligenter, au moindre indice, une enquête administrative avec conclusion rendue sous 15 jours.
Lutter contre ce fléau est un enjeu majeur. Car le harcèlement scolaire brise des vies, gâche des destins et parfois endeuille des familles. Il n’est plus acceptable que certaines situations soient encore hors-radars. Tout comme il n’est plus acceptable de voir l’enfant harcelé trop souvent contraint de changer d’établissement. Les signaux dits « faibles » doivent être détectés, faire l’objet d’un signalement et surtout d’un suivi rigoureux, afin d’éviter toute mécanique d’engrenage qui est le carburant même du harcèlement.
Comme pour tout, il faut se donner les moyens de pouvoir agir vite et concrètement. » David Lisnard.