« La « débétonisation » en actes. » David Lisnard.
« Ce bassin pourra stocker temporairement 3 500m3 d’eau, et sera donc précieux en cas d’intempéries intenses telles que celles que nous avons connues en 2015 et 2019 pour atténuer les inondations et donc contribuer à protéger les biens et surtout les personnes.
Dans le secteur, ce sont 574 m² au sol (beaucoup plus en plancher) de bâtiments qui auront été acquis puis démolis, pour récupérer 2 519 m² de terrain – le tout avec les contraintes des législations nationales en vigueur, qui obligent les communes à construire toujours plus de logements. Nous menons une politique innovante et volontariste de suppression de bâtis qui ont bétonnisé il y a plusieurs décennies des sites sensibles. Cette action est complémentaire de notre plan de sanctuarisation des espaces naturels : depuis que nous avons établi notre nouveau Plan Local d’Urbanisme très protecteur, l’île Sainte-Marguerite, la basse vallée de la Siagne, les sommets de la Croix-des-Gardes et de la Californie, sont inconstructibles. 65 hectares d’espaces naturels supplémentaires ont été préservés. Récemment, c’est dans le Devens que nous sommes intervenus pour créer un verger sur un terrain et donc y empêcher tout projet de construction.
Outre sa vocation de protection, ce bassin propose également un écrin de verdure supplémentaire dans le quartier, et revêt ainsi un enjeu fort en terme de qualité de vie pour tous les riverains. » David Lisnard.