A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, David Lisnard a rappelé toutes les actions mises en place pour protéger les joyaux naturels cannois des îles de Lérins, ainsi que les précieux combats remportés.
« Depuis que vous m’avez confié le mandat de maire, il y a maintenant 10 ans, j’ai fait de leur préservation une priorité. Parce que la richesse de notre archipel, sa faune, sa flore et son patrimoine historique, doivent être protégés. Parce que beaucoup de Cannois y ont leurs meilleurs souvenirs d’enfance, et parce que les familles d’aujourd’hui y construisent, chaque été, ceux de demain.
« Notre plus grande victoire – et je dis bien « notre », car elle n’aurait jamais pu être possible sans la mobilisation massive des Cannois –, aura été, en 2019, le combat que nous avons gagné contre l’Etat, qui envisageait de vendre la parcelle de la base nautique Florence Arthaud de l’île Sainte-Marguerite pour un projet hôtelier. Ce grand élan citoyen, porté par l’amour des Cannois pour leurs îles, mêlé à la persévérance et la pugnacité des équipes municipales, aura permis de faire échouer cette procédure et de sauver ces 3 200 m², à proximité immédiate de l’étang du Batéguier, merveille de biodiversité.
Quelques mois plus tard, nous adoptions, en séance du Conseil Municipal, le nouveau Plan Local d’Urbanisme, le plus protecteur que notre ville ait connu tout au long de son histoire, qui sanctuarisait l’île Sainte-Marguerite – l’île Saint-Honorat étant, pour rappel, propriété de l’Abbaye de Lérins – en y rendant impossible toute nouvelle construction (à l’instar des sommets de la Croix-des-Gardes, de la Californie et de la basse vallée de la Siagne, à l’issue d’un travail minutieux, « de dentelle », qui dura 5 ans).
« Si nos îles de Lérins sont un trésor, c’est aussi grâce à la beauté exceptionnelle de leurs eaux et plages. Comme certains, je pense aussi que le trafic plaisancier devrait pouvoir y être régulé à certaines périodes – et c’est là une compétence strictement de l’Etat, et non municipale. C’était d’ailleurs l’une des vocations du grand projet que nous avons porté, là encore après des années de lutte contre une bureaucratie des plus absurdes, avec la création de notre écomusée. Celui-ci a permis de quadrupler la zone d’interdiction de mouillage entre Sainte-Marguerite et Saint-Honorat (de 7000 à 29 000 m²).
« En plus de restaurer ce site marin anthropisé à la suite de l’installation en 1992 d’un câble électrique, ce projet aura permis de recréer de la biodiversité sur les visages de ces 6 Cannois moulés et sculptés dans la pierre par l’artiste Jason deCaires Taylor. Je vous livrais, un an après son installation, les premières observations réalisées par le Conseil Scientifique des Iles de Lérins (C.S.I.L.).
« Préserver nos îles de Lérins, c’est défendre leur singularité, à travers la candidature que nous portons auprès de l’UNESCO pour que l’île Saint-Honorat soit inscrite à son Patrimoine mondial, c’est valoriser leur authenticité ; ce que nous avons fait sur Sainte-Marguerite, en rénovant des bâtiments du Fort Royal, et sur Saint-Honorat, en participant à la restauration de la Tour-Monastère. C’est aussi améliorer et sécuriser les infrastructures permettant l’accueil des visiteurs, à l’instar de la reprise méthodique des pontons et débarcadères que nous avons réalisée.
Pour que le premier pied qui y soit posé soit aussi agréable que chaque minute qui y est passée.
Aussi longtemps que je serai maire, vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer, avec les équipes qui m’entourent, à protéger ce qui est, à mes yeux, tout simplement l’un des plus beaux lieux du monde, et son écosystème si précieux.
Vive nos îles de Lérins, vive Cannes ! » David Lisnard.