Une tribune de David Lisnard pour Le Figaro.
« Tandis que le garde des Sceaux nous expliquait en 2020 que parler d’ensauvagement «renforçait le sentiment d’insécurité», le président de la République a déclaré hier en Conseil des Ministres qu’«aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes» et appelé à «travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation». Cette sortie, qu’elle corresponde à une tardive prise de conscience de la réalité ou bien qu’elle ne soit qu’un énième coup de menton d’un président expert en grandiloquence des mots, rejoint le constat que j’avais dressé en septembre dernier dans une tribune publiée dans Le Figaro , cosignée avec Naïma M’Fadel et le pédopsychiatre Maurice Berger. »