« La maîtrise de notre belle langue française est la clé de voûte de la construction d’un individu. C’est par celle-ci qu’il s’émancipera et s’épanouira au sein de notre société » David Lisnard
« Nous avons lancé ce dispositif en 2019 pour soutenir et encourager les jeunes dans leur rapport au livre, à une époque où les écrans ont tendance à prendre le dessus. Cela fait par ailleurs écho à nos ateliers de formation au bon usage des écrans et réseaux sociaux que nous proposons de façon pionnière sur le temps périscolaire.
Je rappelle le contenu de notre Trousseau de lecture : il est constitué au rythme d’un livre par an à compter de la naissance de l’enfant, de sorte à ce qu’un panel de six ouvrages, correspondant à six thématiques – contes français, mythologie, premières enquêtes, animaux, histoire, nature –, lui soit remis à son sixième anniversaire. Le Trousseau est en outre accompagné d’un abonnement annuel gratuit dans nos cinq médiathèques municipales.
Nous avons lancé ce dispositif en 2019 dans le cadre de notre programme 100% Education Artistique et Culturelle et dans la continuité de toutes les actions que nous menons pour favoriser le goût des mots chez les enfants.
A Cannes, nous distribuons, chaque année, des dictionnaires de langue française et d’étymologie grecque ou latine à tous les élèves de CM2, avant leur entrée au collège. Nous proposons, sur le temps périscolaire, des ateliers d’initiation au grec et au latin qui rencontrent chaque année un grand succès, notamment dans les quartiers populaires, et la lecture de grands classiques de la littérature enfantine pendant la pause méridienne, à travers notre opération « Des livres qui se dévorent ». Nous avons aussi mis en place des Clubs Coup de Pouce, visant à soutenir et accompagner de jeunes élèves, de la maternelle Grande Section au CP, qui éprouvent des difficultés dans l’apprentissage de la lecture.
La maîtrise de notre belle langue française est la clé de voûte de la construction d’un individu. C’est par celle-ci qu’il s’émancipera et s’épanouira au sein de notre société. Elle passe intrinsèquement par la culture du mot et l’intérêt pour les livres. L’idée n’est pas de nous substituer aux enseignants et professeurs, à qui la responsabilité de l’instruction incombe, ni aux parents à qui revient le rôle de l’éducation de leurs enfants. Nous intervenons en appui, en proposant un environnement propice à cet apprentissage fondamental et qui reflète une certaine philosophie municipale. » David Lisnard